Le premier album éponyme de Palpitation est le premier choix du blog pour l'année 2010, choix très personnel moins basé sur une qualité intrinsèque de l'album que sur le ressenti suscité par celui-ci. L'occasion de revenir sur la chronique de l'album que j'avais écrite pour l'Indie Rock Mag :
Premier opus du duo du même nom, Palpitation ne révolutionnera pas la pop, premièrement parce qu’il bénéficie d’une couverture médiatique très minimale, et ensuite parce qu’il reprend des formules classiques et ne prétend pas au bouleversement. Seulement, ces formules, Marja Vejde et Ebba Carlén, les deux Suédoises qui composent Palpitation, les appliquent à merveille, et ce, d’entrée de jeu. Le disque s’ouvre sur deux morceaux épiques rappelant tantôt The Spinto Band (I Lost and Died), tantôt Shout Out Louds pour la touche Suédoise (Love Again). Ce qui fait la particularité de Palpitation, c’est avant tout cette voix, à la fois cassée et poignante, qui rappelle Clap Your Hands Say Yeah et qu’on croirait celle d’un homme (oui oui, Marja et Ebba sont bien deux femmes), ce sont aussi les refrains en choeur, qui donnent aux titres de l’album une chaleur certaine.
Passés les deux premiers titres, la suite semble rentrer dans le rang, mais s’il est vrai que certains morceaux paraissent moins généreux (What If, Light Can Fix Me), d’autres attirent notre attention jusqu’au bout (Reo White Golden Stripes, In Five Years), l’album atteignant son point d’orgue sur l’admirable You and I. Les compositions évoquent par moments deux autres groupes suédois : The Radio Dept. sur You Kill Me ou Stand-By, et The Embassy sur Wait/Fall/Leave ou One Step Behind dont les instrumentations plus électroniques et les boites à rythmes témoignent d’un électrocardiogramme tout sauf plat. Pour seul bémol, on regrettera le manque de surprise sur ce premier album, malgré les efforts et l’implication sincère des Suédoises à construire un disque chaleureux et efficace.
Palpitation est un album pop qui prend au coeur et qui ravira les fans du genre, il pourra lasser sur la durée mais on le gardera précieusement pour l’écouter les jours moroses.
Passés les deux premiers titres, la suite semble rentrer dans le rang, mais s’il est vrai que certains morceaux paraissent moins généreux (What If, Light Can Fix Me), d’autres attirent notre attention jusqu’au bout (Reo White Golden Stripes, In Five Years), l’album atteignant son point d’orgue sur l’admirable You and I. Les compositions évoquent par moments deux autres groupes suédois : The Radio Dept. sur You Kill Me ou Stand-By, et The Embassy sur Wait/Fall/Leave ou One Step Behind dont les instrumentations plus électroniques et les boites à rythmes témoignent d’un électrocardiogramme tout sauf plat. Pour seul bémol, on regrettera le manque de surprise sur ce premier album, malgré les efforts et l’implication sincère des Suédoises à construire un disque chaleureux et efficace.
Palpitation est un album pop qui prend au coeur et qui ravira les fans du genre, il pourra lasser sur la durée mais on le gardera précieusement pour l’écouter les jours moroses.
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