vendredi 28 septembre 2007

He's lost control


Depuis le temps que je l'attendais, j'ai enfin vu Control, et j'ai été scotché pendant 2 heures. D'une part l'interprétation est remarquable, Sam Riley ne joue pas Ian Curtis, il est Ian Curtis. Et d'autre part, si le film n'a pas pour vocation de résoudre l'énigme Curtis, il met en lumière (sombre) les différentes facettes d'un homme tiraillé entre le succès, la vie conjugale et la maladie. Control n'est en aucun cas un film musical et encore moins un film sur une rock-star, il traite simplement de la banalité quotidienne du leader d'un groupe de rock au sommet de son art. Bouleversant.

La bande-annonce :

Low Costes

2 semaines de cours et j'ai déjà du mal à retrouver un rythme que j'avais perdu depuis plus d'un an. Mais entre 2 cours de neurosciences ou de pensée sociale, j'arrive à faire les magasins. Et comme je n'arrive pas à sortir de la fnac les mains vides, je suis reparti avec ça


Comme pour chaque compilation Hôtel Costes, j'ai pu acheter ce 10ème opus les yeux fermés, tant l'éclectisme est au rendez-vous sur chacun de ces volumes. Et celui-ci ne déroge pas à cette règle. Ce disque m'accompagne désormais tous les matins sur le chemin de la fac, histoire de démarrer la journée sur une bonne note en ces temps d'actualité peu réjouissante.

samedi 22 septembre 2007

Naissance des Pieuvres


Parmi les films que j'ai pu voir cet été, celui qui m'aura le plus marqué est sans nul doute celui de Cécile Sciamma, Naissance des pieuvres. Au-delà de l'histoire somme toute banale mais tout de même bien menée et d'une interprétation remarquable des jeunes comédiennes et en particulier de la prometteuse Pauline Acquart, c'est surtout la musique qui m'a scotché au film. Composée par le touche-à-tout Para One alias Jean-Baptiste de Laubier, la bande-originale est d'une indescriptible beauté atteignant son apogée sur le morceau Finale, beau à pleurer. Music to and from Naissance des Pieuvres (puisqu'il faut l'appeler ainsi) est d'ores et déjà un de mes disques préférés de l'année.

La bande-annonce :

mardi 18 septembre 2007

Way back machine

Je suis né le 12 novembre 1984, soit exactement 1618 jours après la mort de Ian Curtis. Et ayant des parents plus branchés disco et variété française que rock, ce n'est qu'à mes 20 ans que j'entendrai pour la première fois le nom de Joy Division (mieux vaut tard que jamais) et après une écoute pas vraiment convaincante ce sera la révélation 1 an plus tard, en effet Unknown Pleasures résonne comme le disque que j'ai toujours rêvé d'écouter. C'est à partir de là que j'ai commencé à envier ceux qui étaient nés 15-20 ans avant moi et qui ont grandi en écoutant Blondie, Buzzcocks puis Sonic Youth. Depuis, je pense avoir rattrapé une partie du retard que j'avais en matière de culture musicale en écoutant des groupes prodigieux comme My Bloody Valentine, Ride et The Brian Jonestown Massacre que je regrette de ne pas avoir connu avant. Aujourd'hui encore, je continue de découvrir des groupes qui m'auraient échappé jusque là et d'autres plus récents et qui marqueront peut-être à leur tour l'histoire de la musique.