jeudi 22 octobre 2009

Moonstone

<a href="http://freschard.bandcamp.com/track/everybody-has-a-beautiful-voice">Everybody Has A Beautiful Voice by Freschard</a>

vendredi 4 septembre 2009

La K7 fait peau neuve


On pensait, avec l'avènement du mp3, la cassette audio (ou K7 pour les intimes) morte et enterrée. C'est contre toute attente que cet objet oublié de 10cm sur 6,4 se trouve une deuxième jeunesse dans les bacs. Rétro.

Inventée en 1963 par Philips en tant qu'alternative compacte au disque microsillon, la K7 ne trouve réellement son essor que dans les années 80 grâce à l'apparition du Walkman de Sony en 1979. Ses avantages sont alors multiples. mis à part sa taille, la K7 permet désormais à chacun de faire facilement ses propres enregistrements. Une nouvelle utilisation lui est donc trouvée, la possibilité de copier la radio, et déjà, de se faire ses compilations personnelles, elle possède également l'avantage d'être écoutée en voiture grâce aux premiers auto-radios cassettes apparus à la fin des années 70.
Cependant l'hégémonie de la K7 ne vas pas durer, d'abord titillée par l'arrivée du CD, elle conserve tout de même une place certaine dans les foyers où elle cohabite encore un certain temps avec son successeur. Mais c'est le MP3 et son lecteur dédié et autre iPod qui porteront le coup fatal à la petite boite, sa relative compacité ne pouvant plus concurrencer une poignée de kilooctets. La vérité est que la qualité audio de la K7 n'a jamais pu tenir le rythme de celle d'un disque microsillon ou d'un CD.

Aujourd'hui, après le vinyle, la cassette revit et ressort peu à peu des greniers, pourquoi alors que ses avantages sont quasiment inexistants à présent?

En France, le point de vue le plus marquant vis à vis de la K7 est celui du label MonsterK7 qui, comme son nom l'indique, fait la part belle au boitier en plastique. Son but est de "réhabiliter la K7 audio" par amour des beaux objets musicaux. Le catalogue du label regroupe ainsi à l'heure actuelle une quinzaine de références sur K7 dont plusieurs compilations. La label n'est pour autant pas fermé aux autres supports y compris le CD, la K7 n'est d'ailleurs souvent qu'un bonus au CD. Par exemple, Jump out the Window, le deuxième album d'Orouni était accompagné d'une K7 de remixes et de covers pour les 50 premiers acheteurs. Son contenu étant téléchargeable sur le site de MonsterK7, elle se définit plus comme un objet collector qu'un réel support musical, ce qui est souvent le cas lors d'émission de K7 de nos jours.

De l'autre côté de l'Atlantique, c'est le groupe Deerhunter qui est allé de sa petite cassette intitulée Rainwater Cassette Exchange. D'une durée de 15 minutes, elle contient 5 inédits du groupe et fut rééditée quelques mois plus tard en CD et en digital. Plus récemment, la Californienne Best Coast n'a pas hésité à sortir son premier EP sous forme de K7, une habitude pour son label, Blackest Rainbow.

Si le revival du vinyle est définitivement lancé, celui de la K7 est encore très marginal mais bien réel, non pas pour des motivations ergonomiques et encore moins auditives, mais pour des raisons esthétiques et nostalgiques. Maintenant vous êtes prévenus, ne jetez plus vos Ghetto-Blaster.

vendredi 1 mai 2009

OMR : Enfin du neuf

Cela faisait près de 3 ans que nous étions sans nouvelles d'OMR. Une suite à l'excellent Superheroes Crash, sorti en 2006, se faisait attendre, et même si nous n'en savons pas plus sur le 3ème album du groupe qui devrait voir le jour dans l'année, le duo donne néanmoins signe de vie avec un maxi achevé et dont le premier extrait, Fear that's it, est en écoute sur leur site. L'abandon des claviers, déjà annoncée sur Superheroes Crash, semble se confirmer sur ce maxi où la basse a en revanche une place toujours aussi importante. On n'espère maintenant plus qu'une chose, une sortie iminente du 3ème album.

vendredi 27 mars 2009

Les monstres de Spike Jonze


Le nouveau film de Spike Jonze (Dans la peau de John Malkovitch) sortira sur les écrans l'automne prochain, il s'agira d'une adaptation de l'album pour enfants de Maurice Sendak, Max et les Maximonstres (Where the Wild Things are en VO). La musique du film sera l'oeuvre de Karen O et Wake up d'Arcade Fire accompagne la bande-annonce. Sur les écrans le 14 octobre

Orelsan, la polémique


Perdu d'avance, le premier album d'Orelsan, rappeur Caennais, est sorti le 16 février, et à l'heure où le rap français n'est qu'un ramassis d'analphabètes aussi pathétiques les uns que les autres, Orelsan aka Aurélien Cotentin apporte un peu de sang neuf dans une discipline agonisante depuis une dizaine d'années. Seulement, au moment où le Normand commence à acquérir une certaine notoriété, le revers de la médaille se dessine pour lui, en effet une polémique concernant Sale Pute, un titre même pas sur Perdu d'avance, est en train de naître, plusieurs associations telles que Ni putes ni soumises demandent l'annulation du concert d'Orelsan au Printemps de Bourges en avril prochain alors que Sale Pute n'est en général pas joué sur scène. Suite à cette polémique, le label d'Orelsan a tenu à réagir par ce communiqué :

"Suite aux différentes opinions récemment émises sur la chanson "Sale Pute" d'OrelSan et aux demandes et tentatives de déprogrammation d'OrelSan du Printemps de Bourges, l'artiste et son entourage souhaitent faire les précisions suivantes :

Cette oeuvre de fiction a été créée dans des conditions très spécifiques relatives à une rupture sentimentale. Comme Orelsan le stipule dans l'introduction de sa chanson, ce texte met en scène un jeune homme qui, apprenant que sa petite amie l'a trompé, décide de noyer son chagrin et sa colère dans l'alcool. Sous influence, il se met alors derrière son ordinateur et écrit cette lettre en forme d'exutoire de la passion qui le dévore. Nous sommes alors exclusivement dans l'expression d'une pulsion que toute personne à qui ce type de mésaventure serait arrivé aurait pu être amené à ressentir dans ce genre de situation. En aucun cas ce texte n'est une lettre de menaces, une promesse de violence ou une apologie du passage à l'acte.

Comme toute création artistique, aussi violente soit elle, cette narration ne peut et ne doit pas être sortie de son contexte.

Conscient que cette chanson puisse heurter, OrelSan a décidé il y a quelques mois de ne pas la faire figurer dans son album ni dans ses concerts, ne souhaitant l'imposer à personne.

Nous sommes désolés que ce texte ait pu choquer certaines personnes.

En aucun cas OrelSan ne se pose en agresseur de la gent féminine.
"